Pour de nombreux particuliers, l’achat d’un bien immobilier est l’occasion de se constituer un patrimoine, de se libérer des loyers à fonds perdu et de profiter de la stabilité de l’investissement dans la pierre. Dans la mesure où les taux d’intérêt n’ont jamais été aussi bas, nombreux sont ceux qui franchissent le cap. L’accès à l’immobilier n’est cependant pas un projet à prendre à la légère. Une bonne préparation est nécessaire pour le concrétiser dans les meilleures conditions. Ces quelques conseils devraient aider chaque emprunteur à trouver le meilleur financement.

1 – Se constituer un apport de base

L’objectif des banques est d’éviter tant que possible les défauts de paiement. Elles auront donc tendance à privilégier les clients présentant les profils les plus fiables en leur proposant la meilleure offre de crédit immobilier. Pour rassurer les banques, il est donc conseillé d’avoir un apport de base d’au moins 10% de la valeur du bien immobilier objet du prêt. Cet apport a plusieurs utilités dans le cadre d’un prêt immobilier. Tout d’abord, il prouve l’engagement de l’emprunteur dans la concrétisation de son projet. S’il verse un apport et d’un incident quelconque se produit, la banque ne sera pas la seule à prendre des risques. Les conseillers bancaires sont donc plus enclins à accorder des taux plus avantageux.

2 – Avoir un taux d’endettement inférieur à 35%

La plupart des incidents de paiement se produisent parce que l’emprunteur ne profite pas d’un reste à vivre suffisant pour lui permettre de faire face aux dépenses imprévues tout en continuant de payer ses mensualités. D’une manière générale, les banques et les établissements prêteurs exigent un taux d’endettement inférieur à 35% pour accorder un prêt au meilleur taux. Cela signifie que l’emprunteur ne doit pas consacrer plus de 35% de ses revenus mensuels au paiement de son prêt. Il est donc conseillé de garder son taux d’endettement en dessous de la limite fixée. Cependant, certaines fois, un taux d’endettement supérieur à 35% n’est pas rédhibitoire, notamment lorsque l’emprunteur bénéficie de ressources importantes.

3 – Prendre un prêt de courte durée

En moyenne, la durée des crédits immobiliers conclus en France est de 19 à 20 ans. Certains prêts peuvent cependant aller au-delà des 25 ans si les emprunteurs sont convaincants. Bien qu’un prêt de longue durée puisse faire profiter de mensualités abordables, il faut savoir que la durée des remboursements a un impact direct sur le taux et le coût total du financement. S’il est vrai que tous les emprunteurs ne sont pas en mesure de régler des mensualités élevées associées à un prêt de courte durée, cette solution est vivement conseillée pour ceux qui en ont la possibilité. Avec un crédit immobilier courant sur une période de 10 à 15 ans, le taux est nettement inférieur.

4 – Faire jouer la concurrence entre les organismes prêteurs

Lors de la recherche de son financement immobilier, il est conseillé d’étudier toutes les possibilités et ne pas se contenter des offres proposées par sa banque habituelle. Étant donné que le marché du crédit est très concurrentiel, les banques sont prêtes à tout pour attirer de nouveaux clients, quitte à leur offrir les meilleurs taux. Pour comparer les offres de la concurrence, il est possible de passer par un comparateur en ligne ou de demander les services d’un courtier spécialisé.

5 – Présenter des garanties solides

Dans le cadre d’un prêt immobilier, l’assurance emprunteur représente la garantie la plus appréciée par les prêteurs. Cette couverture se substitue à l’emprunteur en cas de défaillance et rembourse l’intégralité ou une partie des montants restants dus. L’assurance emprunteur n’est pas obligatoire, mais elle est fortement conseillée. À défaut, l’emprunteur peut opter pour des garanties alternatives comme l’hypothèque sur son bien immobilier ou le cautionnement.

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